Espaces Grand Ouverts : Wikis, Prêts ou Non ?
Brian Lamb est coordinateur de projet au Bureau des Technologies d’Apprentissage à l’Université de British Columbia, où il planche sur des outils qui sont rapides, bon marché et libres. Les commentaires sur cet article peuvent être envoyés à l’auteur sur <brian.lamb@ubc.ca>.
Ce texte est une traduction en cours d’un article de BrianLamb paru dans la revue Educause Review en septembre 2004. Seul le lien original fait référence : <http://www.educause.edu/pub/er/erm04/erm0452.asp>. Toutes vos corrections sur la première traduction de cette page sont naturellement les bienvenues. -- ChristopheDucamp
Comme Cela Était Supposé Être
Inventer le World Wide Web m’a de plus en plus fait
réaliser la puissance qu’il y avait dans le fait
d'organiser les idées d’une manière non
contrainte, comme une toile
— Tim Berners-Lee, Weaving the Web
Vous vous souvenez quand l’Internet commençait à ouvrir la voie vers l'accès à l’information et à faire tomber les barrières entre créateurs et consommateurs de contenus ? Rappelez-vous le temps où "spam" voulait simplement dire "mortadelle" en anglais. Rappelez-vous de ces jours excitants où Timothy Leary prédisait que le PC serait le LSD des années 90. Avant le DMCA. Avant eBay. À l'époque où le Web était supposé être une "Bibliothèque de Babel" Borgésienne et pas un supermarché mondial. Oubliez que l’ère point-com ait même jamais existé — si vous étiez investisseur ou si vous travailliez pour des stock-options à l'époque, c'est sans doute déjà chose faite.
En 1999, l’inventeur du World Wide Web, Sir Tim Berners-Lee, regardait la décennie passée et se lamentait : "Je voulais que le Web soit ce que j’appelle un espace interactif où tout le monde puisse éditer. Et j'ai commencé à utiliser le mot interactif, et alors je lisais dans les médias que le Web était merveilleux parce qu’il était ‘interactif’, dans le sens que vous pouviez cliquer. Ce n’était pas ce que j'entendais par interactivité." Cette vision d’un environnement véritablement interactif plutôt que d’une "chaîne de télévision glorifiée" — un environnement dans lequel les personnes ne se contenteraient pas seulement de lire des pages, mais aussi les éditeraient en tant que partie intégrante du processus — n’a pas disparu avec l’émergence du navigateur Web en lecture seule.#1 Cela bouillonne plus activement que jamais, dans un vif et chaotique Web-dans-le-Web, via une espèce anarchique de pages connue sous le nom de wikis.
LePanoramaStandardDuWiki
Rendre le simple compliqué est une banalité
; rendre le compliqué simple, terriblement simple,
c’est de la créativité
— Charles Mingus
Il est risqué de parler de wikis comme s’il étaient tous les mêmes. En pratique, le terme wiki (dérivé du mot Hawaïen pour dire "vite") s’applique à divers jeux de systèmes, dispositifs, approches et projets. Même les têtes de wikis consacrées s’engagent dans des argumentations sans fin sur ce qui constitue la vraie wikiness (NDT EspritWiki). Mais quelques principes fondamentaux s’appliquent (habituellement)#2
- N’importe qui peut modifier n’importe quoi. Les wikis sont rapides parce que les processus de lecture et d’édition sont combinés. La signature d’un wiki est un lien généralement placé en bas de la page disant "Editez le texte de cette page" ou quelque chose d’approchant. Cliquer ce lien produit un marquage de page hypertexte permettant des révisions instantanées. Logiciels de publication, permissions ou mots de passe sont typiquement non exigés.
- Les wikis utilisent une syntaxe hypertexte simplifiée. Les wikis ont leurs propres langages, une syntaxe qui dénude le HTML vers ses éléments les plus simples. Les nouveaux utilisateurs doivent apprendre quelques balises de mise en page, mais seulement un peu. La plupart des balises wiki sont conçues pour vraiment rationaliser et simplifier leurs tâches. Par exemple, le code HTML minimum nécessaire pour créer un hyperlien vers EDUCAUSE Review en ligne, [EDUCAUSE Review, serait écrit dans un wiki entre des crochets carrés. Le résultat, [EDUCAUSE Review| http://www.educause.edu/pub/er/EDUCAUSE], fait économiser un minimum de douze touches claviers et se montre vraiment plus facile à mémoriser. Les URLs brutes n’exigent typiquement pas du tout de balises de syntaxe pour être affichées en live sur une page wiki.
- LesTitresDesPagesWikiSontDesBrassagesDeMots. Les titres de pages wiki s’abstiennent souvent des espaces pour permettre une création rapide et automatique de page, avec une syntaxe libre pour les liens entre les pages à l’intérieur (et parfois à l’extérieur), ce qui promeut un interlien de promiscuité entre les pages wiki.
- Le contenu est sans ego, sans échelle de temps et jamais terminé. L’anonymat n’est pas requis mais est commun. Avec l’édition ouverte, une page peut avoir de multiples contributeurs et la notion d’ "auteur" et de "propriété" peut être radicalement altérée. Le "clonage" de contenu à travers les wikis—parfois perçu comme du "plagiat" dans les cercles non-wiki — est souvent acceptable. (Cette attitude vis-à-vis du droit d’auteur comme des citations pour des articles comme celui-là peut rendre l’exercice compliqué.) A la différence des weblogs, les pages wikis sont rarement organisées par chronologie ; au lieu de cela elles sont organisées par contexte, par des liens entrants et liens sortants et par n’importe quelle catégorie ou concept qui pourrait en émerger dans le processus de publication. Et pour la plus grande partie, les wikis sont dans un état de flux permanent. Les contributions sont souvent brutes de décoffrage et les créateurs peuvent délibérément laisser des lacunes ouvertes, en espérant que quelqu’un d’autre viendra pour les remplir.
Il y a plein d’exceptions à chacun de ces principes. Les pratiques wikis sont basées sur un continuum. D’un côté l’ouverture radicale et la simplicité de l’inventeur du premier système de wiki de Ward Cunningham : le WikiWikiWeb (http://c2.com/cgi-bin/wiki) lancé en 1995 est resté remarquablement en accord avec sa vision minimaliste. Mais au fur et à mesure de la croissance des usages, le wiki gagne en popularité dans d’autres cultures en ligne, étant même repéré dans le monde des affaires comme une solution de knowledge management, et les systèmes wiki émergents sont en train de le doter de fonctionnalités comme l’accès restreint, les espaces de travail privé, l’organisation hiérarchique, l’édition WYSIWIG et même l’intégration dans des systèmes centralisés de gestion de contenu. Sur ce processus en continu consistant à le rendre plus structuré et riche en caractéristiques, il peu être difficile de décider si ce sont de vrais systèmes wiki ou simplement des outils de publication HTML basés dans le navigateur.
PourquoiWiki ?
Une communauté est comme un bateau : tout le monde
devrait être préparé à prendre la
barre.
—Henrik Ibsen
A bien des égards, l’éthique d’ouverture large des wikis contraste vivement avec les approches traditionnelles des systèmes standards de groupware et collaboratifs. Les restrictions d’accès, les flux d’informations définis de manière rigide et les structures sont l’anathème de la plupart des développeurs de wiki. Ce qui est unique à propos de wikis est que les utilisateurs définissent pour eux-mêmes comment leurs processus et leurs groupes se développent, en produisant le plus souvent les choses au fil de l’eau.
Les nouveaux venus vers le média peuvent le trouver très facile pour démarrer avec de simples tâches. Les wikis fonctionnent vraiment très bien en tant que blocs-notes ou espaces en ligne pour des brainstormings.
Ils sont parfaits pour créer des listes perpétuellement mises à jour ou des collections de liens et la plupart des utilisateurs peuvent instantanément y rendre compte comme sur des tableaux blancs d’information informels. Parce que cela prend seulement deux secondes de créer une nouvelle page, créer une page sans intention est aussi trivial.
Un usage commun des wikis est le maintien d'un planning pour une réunion : un ordre du jour prévisionnel est esquissé et l’URL est distribuée aux participants qui sont ensuite libres de commenter ou ajouter leurs propres items. Une fois la réunion en cours, l’ordre du jour en ligne sert de gabarit de prise de notes et quand la réunion est terminée, les notes sont instantanément disponibles en ligne, permettant aux participants ou à n’importe qui d’annoter la réunion.
Avec n’importe quel planning, des processus plus complexes peuvent être facilement maintenus. Nombre d’applications variées ont été définies par des groupes hétérogènes à l’intérieur de mon organisation à l’Université de British Columbia.#3
- The Faculty of Applied Science Instructional Support pointe les wikis à l’intérieur de son système d’organisation de cours de telle manière que les équipes de conception peuvent rapidement et en collaboration construire des listes de références et des canevas, brainstormer sur les stratégies d’instruction et recueillir des suggestions. Le coordinateur Jim Sibley rapporte : "la capacité de faire naître des sites complets ou une série de pages étonne les personnes quand elles voient ça pour la première fois... Vous pouvez rapidement cartographier les pages qui couvrent tous les aspects de processus complexes ou de projets."#4
- L’unité de Gestion des Carrières utilise les pages wiki pour stocker et organiser le contenu pour un nouveau site Web majeur qu’elle est en train de développer pour le dépôt d’offres d’emplois et le développement de carrière. Discussion et prototypage sont ainsi faits immédiatement plutôt que d’attendre que la structure technique soit implémentée. La création de contenu en ligne peut aller rapidement avec les contributions de chaque membre de l’unité plutôt que quelques rédacteurs Web. Laural Raine, développeur Web, note : "Le fait d’utiliser le wiki nous a permis de partager et collaborer sur la recherche, recherche que nous aurions autrement faite individuellement. Ceci permet une organisation de l’information plus facile durant le projet et améliorera la qualité de notre produit fini."#5
- Une unité de recherche académique sur le campus a utilisé un wiki pour planifier une conférence sur la technoculture—afin d'y recueillir les ressources et les contributions des participants invités. Ils ont utilisé le wiki durant la conférence, en live, avec des ordinateurs portables et un accès sans fil pour enregistrer le travail du groupe. Après la conférence, les participants ont ainsi pu par la suite éditer leurs publications collaboratives à partir d’une large variété de lieux donnant naissance à une "conference proceedings" "tous ensemble" et d’une façon différente.
L’organisatrice, le Professeur Mary Bryson, observe: "[Le] wiki a fonctionné dans ce contexte comme une technologie pertinente intellectuellement, esthétiquement et politiquement, en conservant le thème de l’événement qui était la signification d’un média se trouvant partout dans la vie de tous les jours et d'une façon telle que les outils accessibles servent de médiateur pour la construction de culture populaire."#6
- Teresa Dobson, professeur assistant en éducation utilise l’espace wiki à la fois pour son enseignement et sa recherche. Son cours sur les technologies d’écriture emploie le wiki comme support d’expériences collaboratives en dissertation et "comme une inspiration pour réflexion sur la nature de l’écriture et de la lecture en ligne."#7
Le plus remarquable à propos de ces divers résultats est comment ils y sont venus. Dans tous les cas, les utilisateurs ont décidé par eux-mêmes de la manière dont le wiki servirait leurs objectifs. Le support technique et la formation ont été minimes : tout au plus une heure d’instruction fût nécessaire et dans la plupart des cas l’orientation fut conduite par un simple email. Même les technophobes confirmés ont rapidement saisi et maîtrisé le système. La structure des wikis est façonnée à partir de l’intérieur—et non imposée du dessus. Les utilisateurs ne doivent pas adapter leurs pratiques aux dictats d’un système mais peuvent permettre à leurs pratiques de définir la structure.
Et en tant que systèmes ouverts, les wikis peuvent aller bien au-delà des limites départementales ou organisationnelles en exprimant virtuellement les intérêts de n’importe quelle communauté. Par exemple, Wikitravel (http://wikitravel.org/) essaye de développer un guide de voyage libre et mondial. TV Tropes (http://tvwiki.sytes.net/) s’affiche comme "un catalogue des trucs du marché pour écrire des scénarios de télévision" ; il collecte fréquemment des intrigues et stratagèmes et aide ses membres à trouver "un cliché à subvertir." JuggleWiki (http://www.jugglingdb.com/jugglewiki/) offre des trucs et tutoriels animés pour jongler, permet aux jongleurs de se rencontrer et est proche de tout simplement tout ce qui peut être imaginable et associé avec le jonglage. Rick Heller, un auteur, a déposé le manuscrit de son roman Smart Genes (http://www.opensourcenovel.net/) et incorporera les meilleures éditions et suggestions dans la prochaine rédaction de son livre. Les lecteurs peuvent aussi sauvegarder des alternatives de chapitres et des pages en rapport.
Il est possible que les wikis puissent simplement représenter la dernière avancée en interaction en ligne—un outil de knowledge management à bon rapport coût-efficacité et prêt à l'emploi. Mais tant que les wikis font leurs marques dans l’enseignement supérieur, les implications définitives peuvent s’avérer être beaucoup plus profondes qu'un simple surcroît de gains en efficacité.
L’ObjectionStandard
Editer est la même chose que de trouver à
redire aux écrivains—exactement la même
chose.
—Harold Ross
Il existe une réaction commune que les nouveaux venus expriment au moment où ils découvrent les wikis pour la première fois : "Cela semble prometteur, mais ça ne peut fonctionner pour moi." Leur objections aux wikis est presque universelle : "Si n’importe qui peut éditer mon texte, alors n’importe qui peut ruiner mon texte." La nature humaine étant ce qu’elle est, autoriser l’accès libre à du contenu dur à gagner est se laisser aller à l’utopie de l’open source au-delà de la raison.
Cette inquiétude est complètement déplacée. Pensez à un espace wiki ouvert comme une maison qui laisse sa porte principale non fermée mais ne se fait pas cambrioler parce que les voisins sont tout autour en train de bavarder sur le pas de leurs portes, gardant un œil bienveillant sur la rue et ne ratant jamais une chose. Cette éthique est au cœur de la "SécuritéDouce," qui s’appuie sur la communauté, plutôt que sur la technologie pour maintenir l’ordre. Comme décrit dans MeatballWiki: "La DouceSécurité est comme l’eau. Elle plie sous l’attaque, seulement pour s’y précipiter dans toutes les directions afin de combler les fossés. Elle est forte sur le temps et désormais adaptable à n’importe quelle forme. Elle recherche à influencer et encourager, pas à contrôler et imposer."#8 Alors que les fonctions de "SécuritéDure" restreignent l’accès ou cachent les pages, les wikis sauvegardent des copies des versions successivement éditées ; de ce fait, le travail n’est jamais effacé ou dégradé et peut être récupéré avec deux clics de souris. Les modifications sont facilement détectées (email ou alertes RSS peuvent annoncer les éditions de page) et l’effacement d’insultes ou de contributions non constructives est généralement plus facile que de les créer.
Il est indéniablement vrai que les vandales déterminés peuvent être de vrais fléaux. Mais un environnement ouvert encourage aussi la participation et un solide sens d’un dessein commun, de telle façon que la proportion des réparateurs sur les casseurs tend à être élevée et une source aura peu de difficulté à rester stable—en assumant que les personnes voient de la valeur dans son existence et un intérêt véritable à maintenir les choses propres. Comme l’observe ClayShirky : "Un source dans les mains d’une communauté saine fonctionne. Une source dans les mains d’une communauté indifférente échoue. Le logiciel ne fait pas de tentatives pour ajouter un 'processus' capable d’éviter que les personnes ne fassent des choses stupides."#9
L’encyclopédie en accès ouvert WikiPedia (http://wikipedia.org) est, sans nul doute, le projet le plus grand et le plus connu sur le Web. Disposant d’une communauté de contributeurs si grande et si active (plus de 290 000 entrées créées en anglais et ce en juin 2004) qu’une structure élaborée de gouvernance et un processus de résolution de conflits ont émergé pour gérer la construction souvent disputaillée des entrées, particulièrement dans le cas de thèmes chauds comme "avortement" ou "Irak." Le Meta-Wiki Wikipedia décrit fièrement la structure de pouvoir en place comme "un mix d’éléments anarchiques, despotiques, démocratiques, républicains, méritocratiques et même plutocratiques," tous dans un flux constant et en perpétuelle négociation.#10
Dans le cas de Wikipedia, l’établissement de politiques de communauté est compliqué par son profil relativement élevé et la diversité des perspectives et motivations. La plupart des contributeurs se définissent dans une gamme d’"inclusionistes extrêmes" (qui valorisent chaque article qui n’est pas manifestement terrible, dans l’intérêt de créer et faire évoluer la représentation de la culture en ligne) et les "effacionnistes extrêmes" (qui valorisent les articles "propres", dans l’intérêt de construire un travail de référence faisant autorité). Cette Tour de Babel en ligne résout ses nombreuses différences de différentes manières à travers le système. Dans la plupart des cas, le "Darwikinisme" maintient l’équilibre—avec des sections et des sentences "sujettes à un ramassage et un remplacement impitoyables si elles ne sont pas considérées "fit"." En pratique, cependant, "l’évolution vers la stabilité arrive simplement beaucoup tant à travers la coopération que la compétition."#11 Ce jeu complexe, fluide de normes fait de Wikipedia un cas très intéressant pour les chercheurs du Groupe de Recherche sur l’Expérience Utilisateur Collaborative chez IBM (IBM Collaborative User Experience Research Group), qui a utilisé les processus de rédaction de Wikipédia comme matériau brut pour leurs travaux sur la "visualisation dynamique et l’évolution des documents et des interactions de multiples auteurs en collaboration" et examiner comment la communauté répond aux cas de vandalisme.#12
La "SécuritéDouce" n’est pas le seul moyen de protéger les contributions dans un espace wiki. Il n’y a rien dans le logiciel qui ne l’empêche d’être hébergé derrière un pare-feu par exemple. Beaucoup de systèmes wikis utilisent des architectures plus structurées que le WikiWikiWeb de Cunningham et la fonctionnalité de protection par mot de passe, les espaces privatisés, le bannissement IP et d’autres mesures de "SécuritéDure". Socialtext (http://www.socialtext.com/), une "entreprise de logiciel social" basée à Palo Alto est en train de défricher le sujet en faisant des efforts pour intégrer les approches d’espace ouvert à l’intérieur des environnements des IT des grands comptes. Le PDG de Socialtext, Ross Mayfield note que les "Politiques de Sécurité et les Procédures correspondent aux exigences de la plupart des organisations."#13 Il reste discutable si de telles approches sont conformes à la vision originale du WikiWikiWeb de Cunningham, mais elles suggèrent véritablement que les pratiques wiki modérées peuvent fonctionner efficacement dans des environnements d’entreprises. Peut-être que le message annonciateur le plus dramatique d'une adoption menaçante par le plus grand nombre est l’embauche récente par Microsoft de rien d’autre que Ward Cunningham lui-même.
OùEstTout ?
Ce n’est pas que je n’aime pas le doux
désordre, mais il doit être judicieusement
rangé.
—Vita Sackville West
Après le manque de sécurité de dure et protection de l’intimité, la plupart des objections aux wikis est l’absence typique d’une structure organisée. Quand on visite un wiki pour la première fois, les utilisateurs habitués à une organisation hiérarchique et à une navigation dirigée pourraient demander "Où est tout ?" S’attendant à ce qu’on leur dise où aller, ils se sentent perdus, "comme une chute dans un vaste réservoir de concepts et pensées représentés en nœuds de texte," comme le fait une page décrivant les principes de la navigation wiki.#14
Ce sens de la désorientation est commun, mais une fois traversée la première vague de symptômes, le rétablissement est maintenu par une collection vague de billets signés qui peuvent se montrer remarquablement descriptifs. Le contexte logique peut être glané en regardant la liste des "modifications récentes" du système wiki ou en suivant les liens à l’intérieur et à l’extérieur d’une page. La boîte de recherche est inestimable. Même s’il n’y a rien pour arrêter un administrateur wiki de développer des modèles ou des suggestions pour fournir l’échafaudage aux nouveaux utilisateurs, la plupart des "têtes de wiki" suggèrent que la forme fonctionne mieux quand les utilisateurs définissent leurs propres applications et approches pour fonctionner avec le système. Comme le fait remarquer Mayfield, "Exception faite de rares cas où le design crée la fonction, plus vous designez, plus vous sacrifiez la fonctionnalité utilisateur. Les wikis mettent en relief à la fois la lecture et l’écriture. Ils pourraient être sûrement un peu plus lisibles, mais cela irait au détriment de l’écriture."#15
Oui, même les enthousiastes remarquent que les pages pourraient être plus lisibles—ce qui nous amène à encore une autre objection commune.
PourquoiLesWikisSontSiLaids ?
La première question que je me pose quand quelque
chose ne semble pas être beau est pourquoi je pense que ce
n’est pas beau. Et très rapidement, vous
découvrez qu’il n’y a pas de
raison.
—John Cage
"C’est très très cool d’être capable de faire de l’édition de document collaboratif "ridiculement facile", écrit Elizabeth Lane Lawley. "Mais... avouons-le. Ils sont laids." Elle soutient que quiconque peut repérer une page wiki à "un kilomètre à la ronde", parce qu’ils "ressemblent tous exactement aux pages" que ses étudiants utilisaient "dans les cours basiques de HTML en 1995. Tout ce qui leur manque sont ces barres sont les barres colorées en arc-en-ciel pour remplacer les règles horizontales omniprésentes."#16
Lawley a un argument. Non seulement l’esprit large et ouvert, tout-le-monde-vient des wikis évoque l’esprit original de l’internet, mais bien trop souvent l’interface le fait aussi bien. Maintenant Cunningham voit le manque d’attirance esthétique dans son WikiWikiWeb comme un avantage fonctionnel. "Les personnes le voient et disent, 'hmm, ceci semble ennuyeux,' et s’en vont. La qualité est profonde, pas à la surface," dit-il.#17
Il est vrai que beaucoup de wikis tendent vers la clarté mais il n’y a aucune raison pour laquelle de plus agréables polices, couleurs et mises en page ne soient pas adaptées par l'application judicieuse des feuilles de style en cascade (CSS). Matt Haughey, pour une fois, a fait un travail exemplaire pour démontrer la puissance de CSS pour façonner l’aspect de son site géré sur un wiki. (http://haughey.com/matt/home). #NDT1
WikisEnUniversité
Pourquoi, je suis Postérité—et vous
aussi.
—Lord Byron, Don Juan
Les wikis font déjà leurs premiers pas dans l’enseignement supérieur et sont en train d’être mis en place pour tout simplement n’importe quelle tâche imaginable. Ils poussent comme des champignons, comme les wikis le feront, dans les collèges et universités du monde entier, parfois de manière impromptue et le plus souvent avec une intention pensée.
WikiFish à l’Université d’Auburn (http://www.seedwiki.com/page.cfm?doc=WikiFish&wikiid=1231) est un bel exemple de la façon dont un site possédé par un étudiant peut stimuler une communication franche entre ses participants. Sa mission énoncée est "de protéger l’environnement délicat et collaboratif de la culture de l’Ecole Design+Construction et de servir de protocole et de guide de référence pour maintenir ces équilibres."#18 Les étudiants examinent avec un regard critique les méthodes de l’école et ses idéologies sous-jacentes, souvent en posant des questions provocatrices comme "Si l’Ecole d’Architecture était une religion organisée, quelles seraient ses principales croyances ? Que constituerait un péché ?" ou "Si vous 'deviez vous débarrasser d’un poids mort' dans le programme d’études, avec quels cours démarreriez-vous ?"#19 Ils discutent du pourquoi les étudiants à l’école devraient être autorisés à poursuivre leurs propres recherches et débattent de ce qui constitue un environnement pédagogique sain. Caractéristique d’une attitude irrévérencieuse, la page d’accueil annonce que ceux qui ne souhaitent pas "éditer, gommer, améliorer, mettre en beauté, atténuer, annuler, déranger, organiser ou simplement changer" l’espace wiki devraient "ensuite accepter le fait qu’ils seront toujours contents d’eux et facilement contrôlés."#20 Puis vraisemblablement, ils devraient simplement partir.
Plus savant dans l’approche, le Romantic Audience Project au Collège Bowdoin (http://ssad.bowdoin.edu:8668/) est une étude collaborative pour ramasser des entrées concentrées sur les poèmes, poètes et sujets en rapport avec la littérature Romantique. Les étudiants ont choisi la structure du wiki parce qu’une "telle collaboration, [par] la valorisation de certaines définitions de façon dynamique et imprévisible comme représentative d’un intérêt commun, est particulièrement intéressante pour l'étude du Romantisme."#21 Les façons intéressantes dans lequelles le logiciel lui-même fournit de l’ordre" de l’apparent désordre, via des langages de conception de lien et d’autres élements de contextualisation, suggéraient des aperçus dans le processus de recherche.#22 Par exemple, "Des billets postées émergeait l'idée qu'il serait valabble de réfléchir en tant que classe et pourrait être structurée comme l’expression de ce groupe d’étudiants. Cette discussion a attiré l’élaboration ; ce poème n’a pas été lié ; cette entrée a été citée souvent par d’autres entrées ; etc."#23
Peut-être que l’application pédagogique la plus commune des wikis en enseignement est de maintenir l’enseignement de l'écriture. Chez Teaching Wiki (http://teachingwiki.org), Joe Moxley, professeur d’anglais à l’Université de South Florida, liste un nombre de forces du média pour l’enseignement de l'écriture : les wikis tonifient l’écriture ("amusant" et "wiki" sont souvent associés); les wikis fournissent un moyen de communication et un outil de collaboration bon marché mais efficace (valorisant le texte, pas le logiciel) ; les wikis promeuvent la lecture attentive, la révision et le suivi des brouillons ; les wikis découragent "l’écriture orientée produit" tout en facilitant "l’écriture en tant que processus" ; et les wikis facilitent aux étudiants l’écriture pour une consommation publique.#24
En plus de stimuler le développement des talents d’écriture comme ils l'ont déjà compris, les wikis peuvent s’avérer inestimables pour enseigner la rhétorique des technologies émergentes. Jill Walker un théoricien de l’hypertexte et blogueur remarquable, avance que même si les technologies en ligne sont très bien pour enseigner les choses qui peuvent aussi être faites avec un carnet en papier, elles fournissent une capacité plus importante "d’enseigner à nos étudiants l'apprentissage du réseau : écrire dans un environnement distribué, collaboratif." Walker reconnaît que l’apport de l’instruction du réseau à la classe n’est pas tâche facile, que cela "signifie secouer les étudiants pour les faire sortir de leur individualisme conventionnel, de leur écriture fermée d’essais vus seulement par [leur] professeur."#25 Comme les wikis entrent dans l’université, les étudiants peuvent ne pas être les seuls à se faire secouer pour sortir de ces pratiques conventionnelles.
DéfisPédagogiques
J’accepte le chaos. Je ne suis pas sûr
qu’il m’accepte.
—Bob Dylan
Amener l’instruction à l’intérieur du médium chaotique qu’est wiki présente des défis sur un certain nombre de fronts. Le cheminement du travail créé dans les espaces wikis devient un cauchemar logistique et bien sûr l’organisation des cours peut rapidement traîner en longueur si l’on permet la création de pages sans un certain nombre de protocoles pour les réguler ou les classer. L’attribution du travail individuel peut être difficile et un environnement dans lequel les étudiants (ou même les non-étudiants) sont invités à sans cesse retravailler le contenu complique les choses. Les contributions apparemment mineures sur un document collaboratif peuvent avoir des effets majeurs, effets qui peuvent être presque impossibles à évaluer ou même à détecter.
Comme pour le problème de sécurité, la plupart des dilemmes pédagogiques présentés par les wikis peuvent être palliés par des approches "traditionnelles" de management. Par exemple, il peut être demandé aux étudiants de signer ou d’identifier tout travail qu’ils rédigent. Le projet Romantic Audience du Collège de Bowdoin demandait aux étudiants participants d’éviter de faire des modifications aux textes écrits par les autres (poètes ou étudiants collègues) et de les limiter à l’addition de liens en rapport. Les instructeurs peuvent choisir d’établir des catégories, thèmes et d’autres messages de sollicitation pour diriger la participation des étudiants dans des canaux plus ordonnés.
Bien sûr, un instructeur pourrait structurer et réguler l’interaction d’une telle façon que le wiki soit efficacement transformé en un système très dépouillé de gestion de cours. Mais faire ainsi amène au risque de diluer les qualités spécifiques qui font le premier intérêt des wikis, donnant un résultat, selon les mots de Heather James, "de PowerPoint regonflé." HeatherJames a décrit son expérience d’utilisation des wikis dans son cours comme son "échec brillant." Elle regrette d’avoir "changé l’outil mais pas modifié la pratique" et a échoué pour mettre en œuvre "l’énorme potentiel de cet outil à se montrer complètement disruptif (dans un bon sens) pour l’organisation de la classe." Avec l'avantage de la rétrospection, elle conclut que pour que les wikis servent leurs promesses, "les participants doivent pouvoir contrôler le contenu—et vous devez leur donner pleinement."#26 Ce processus implique non seulement d’ajuster la configuration et les livrables techniques ; il sous-tend aussi de défier les normes sociales et les pratiques du cours.
Ce défi particulier soutient la ressemblance à celle posée par la philosophie d’enseignement constructiviste. Autoriser véritablement les étudiants à s'impliquer à l’intérieur d’activités collaboratives ou co-construites exige du professeur d’abandonner un certain degré de contrôle de ces activités. Le rôle de l’instructeur évolue vers celui d’établir des contextes ou de poser des problèmes pour impliquer les étudiants. Dans un wiki, l’instructeur peut définir les étapes ou initier les interactions, mais le médium fonctionne bien plus efficacement quand les étudiants peuvent prétendre à une autonomie significative sur le processus. Ce n’est pas que l’autorité ne peut être imposée sur un wiki, mais faire ainsi mine l’efficacité de l’outil. C’est un pari sûr que les espaces d’écriture de type wiki figureront dans les systèmes futurs d’organisation de cours—tout comme d’autres outils de "logiciels relationnels" et protocoles tels que les weblogs et les RSS—mais si les pratiques n’évoluent pas, les effets sur l’apprentissage des étudiants seront au mieux superficiels.
Le Théorème De L’Impossibilité De La Propriété Intellectuelle
L’idée (fondamentale) du Web est (qu'à
partir d')un espace d’information à travers lequel
les personnes peuvent communiquer, mais communiquent d’une
manière spéciale : communiquer en partageant leur
connaissance dans un espace. L’idée était non
seulement d’être un gros médium de navigation.
L’idée était que quiconque pourrait y
déposer ses idées, tout comme les
retirer.
— Tim Berners-Lee
Une autre question politique qui menace de compliquer l’adoption massive des wikis dans l’enseignement supérieur est la spécification des droits de propriété intellectuelle par les contributeurs sur une page wiki. Les questions de propriété intellectuelle peuvent être complexes sous n’importe quelles circonstances, mais quand les contributeurs peuvent être anonymes, là où les origines du texte sont incertaines, les questions de copyright sont vraiment compliquées. La fonction d’édition ouverte des wikis implique qu’un travail peut être perpétuellement en processus, invitant quiconque à la participation. Mais qu’advient t’il si l’auteur d’une page n’accepte pas les implications ?
Trois combinaisons actuellement en usage par les wikicommunautés—quand celles-ci se soucient de définir une politique—sont le CommunityCopyright, le DomainePublic et le CopyLeft.#27 Une politique de CommunityCopyright permet aux personnes de déclarer leurs droits sur leurs travaux tout en autorisant leurs contributions à être modifiées à l’intérieur du wiki. (Bien sûr, le propriétaire du copyright peut plus tard revenir en arrière sur ces modifications). Une politique de DomainePublic énonce que n’importe quel contributeur de l’espace wiki renonce à tout copyright. Une modification de cette approche est le PrimitivementDomainePublic, qui assume une politique de DomainePublic à moins qu’un individu ne spécifie autre chose. CopyLeft permet à quiconque d’utiliser le contenu du wiki pour n’importe quel but et d’en faire des produits dérivés, à la condition que toutes les copies et travaux dérivés soient édités sous la même licence que l’original. Le contributeur maintient le copyright.
N’importe laquelle de ces politiques reste raisonnablement franche. Mais les choses peuvent devenir plus méchantes dans les wiki communautés à l’intérieur desquelles différents utilisateurs ont des visions divergentes de ce qui constitue une politique pertinente. Le résultat est une application de ce que le CommunityWiki décrit comme le SecondCopyrightImpossiblityTheorem : "Chaque politique de copyright sera incompatible avec au moins une autre politique de copyright dans au moins une direction. Ceci se passera même quand toutes les parties concernées désireront que les politiques de copyright soient compatibles."#28
Il n’y a pas de réponses faciles au théorème — il est impossible, après tout—même si le malaise peut être diminué en spécifiant une politique ou une autre, préférablement après consultation des utilisateurs de la communauté. Si tout va bien ceux qui ne peuvent pas accepter les conditions trouveront un autre endroit pour poster du contenu.
ConsidérationsTechniques
(AvecUnBonEspoirQueCeNeSoitPasSeulementPourLesGeeks)
Pour qu'une technologie réussisse, la
réalité doit prendre le pas sur les relations
publiques, parce que la Nature ne peut être
dupée.
—Richard P. Feynman
Au fur et à mesure que les utilisateurs mettent communément wiki en pratique, ils deviennent de plus en plus dépendants d’eux. Une augmentation progressive des attentes utilisateurs a des conséquences potentiellement sérieuses. Par exemple, une brève panne de serveur Internet (ça peut se produire) peut être catastrophique la nuit précédent une échéance ou simplement une présentation en conférence, si les utilisateurs n’ont pas été avertis de sauvegarder sur leurs disques durs personnels. De la même manière, les chefs de projets peuvent regretter de plonger dans des initiatives fondées sur wiki sans prendre en considération les pièges potentiels.
Il n’existe pas d’ensemble unifié de caractéristiques partagées par tous les wikis. Les douzaines de moteurs wiki mis en avant librement disponibles à télécharger sur internet varient en approche, en langage de programmation et en caprices d’architectures.#29 Les fonctionnalités techniques des systèmes wikis, indicateurs de leurs communautés souvent anarchiques qui les ont développées, ont besoin d’être étudiées avant de choisir un système. Différents wikis peuvent stocker du contenu de manière différente, pouvant provoquer de réels défis au moment de migrer un contenu d’un système vers un autre. Il n’existe pas de langage de syntaxe standard parmi les différents systèmes et de ce fait pas de garantie que le contenu migré sera affiché correctement dans un nouvel environnement. Les jeux de fonctionnalités de différents systèmes devraient être comparés avant de faire une sélection#30 et les pages importantes devraient être périodiquement sauvegardées—en encourageant les utilisateurs à sauvegarder leurs copies sur leurs propres disques durs et en menant des procédures de sauvegarde du côté serveur que l’installation peut maintenir.
Les Wikis Ne Sont Simplement Qu’un Morceau
S’il vous plaît, accordez moi la
sérénité d’accepter les pages que je
ne peux pas éditer,
Le courage d’éditer les pages que je peux,
Et la sagesse pour connaître la
différence.
—The Wiki Prayer
Beaucoup des fonctionnalités les plus connues des wikis —simplicité relative, pouvoir accordé aux utilisateurs, organisation orientée du bas vers le haut— décrivent aussi d’autres technologies comme les weblogs, les communautés réparties liées par RSS et les applications mobiles. Chacun de ces outils s’infiltre à l’intérieur des pratiques de l’université, mais les modèles d’adoption sont erratiques et hésitants. Bien que des pratiques émergentes puissent se développer et gagner en popularité, elles sont toujours en dehors de la tendance et actuellement souvent écartées parce qu’intrigantes et d’une certaine manière triviales pour beaucoup de praticiens et directeurs.
Il est clair néanmoins que les wikis et d’autres technologies émergentes sont en train de combler un fossé dans les pratiques existantes. Mayfield remarque : "Quand une technologie disruptive pousse dans votre entreprise, ceci signifie que les TI ne satisfont pas les besoins de utilisateurs."#31 Les besoins réunis par wikis — facilité de rédaction de contenu Web, accès ouvert, collaboration non restreinte—ne sont simplement pas satisfaits par les outils et stratégies actuelles des TI. La réaction contre cet état de fait inacceptable est exprimée sur des pages mutant constamment à travers l’Internet. Le désir est clair ; la volonté est insistante. Le changement est en train de se produire. La seule inconnue est de savoir si les éducateurs, les établissements et les développeurs joindront (ou coexisteront avec) les forces révolutionnaires, ou s’ils resteront campés sur leurs positions et se feront simplement déborder.
Si vous vous intéressez à en savoir plus sur les wikis, merci de lire l’article bonus Web dans ce numéro : <http://www.educause.edu/pub/er/erm04/erm0453.asp>. Il présente le texte stable pour le wiki InsurgenceEmergenceConvergence, qui offre une série de pages pointant vers des manifestations délicieuses et inquiétantes d’un nouveau média approprié pour l’éducation. Si vous cherchez un lieu sûr pour plonger dans la technologie, considérez vous invité sur <http://ERWiki.notlong.com/>. Cette page renvoie vers une collection de ressources et références et vers le texte éditable du wiki InsurgenceEmergenceConvergence. Les contributions, commentaires, plaintes et confessions ne sont pas seulement bienvenues mais exigées.
Notes :
1. Tim Berners-Lee,
conférence au MIT Laboratory for Computer Science (LCS)
35th anniversary celebrations, Cambridge, Mass., 14 avril
1999,
<http://www.w3.org/1999/04/13-tbl.html>.
2. Différents auteurs,
"Elements of Wiki Essence," WikiWikiWeb,
<http://c2.com/cgi/wiki?ElementsOfWikiEssence>.
3. For a short case study about
our experience, see Brian Lamb, "Taking a Walk on the Wiki Side,"
Syllabus Magazine, April 1, 2004,
<http://www.syllabus.com/article.asp?id=9200>.
4. Jim Sibley, email à l’auteur, 14 février 2004.
5. Laural Raine, email à l’auteur, 17 février 2004.
6. Mary Bryson, email à l’auteur, 24 juin 2004.
7. Teresa Dobson, email à l’auteur, 15 février 2004.
8. Différents auteurs, "SoftSecurity," MeatballWiki,
<http://www.usemod.com/cgi-bin/mb.pl?SoftSecurity>.
9. Différents auteurs,
"Why Wiki Works," WikiWikiWeb,
<http://c2.com/cgi/wiki?WhyWikiWorks>;
Clay Shirky, "Wikis, Graffiti, and Process," Many-To-Many: Social
Software, 26 août 2003,
<http://www.corante.com/many/20030801.shtml#50187>.
10. Différents auteurs,
"Power Structure," Wikimedia Meta-Wiki,
<http://meta.wikipedia.org/wiki/Power_structure>.
11. Différents auteurs,
"Darwikinism," Wikimedia Meta-Wiki,
<http://meta.wikipedia.org/wiki/Darwikinism>.
12. IBM Collaborative User
Experience Research Group, "History Flow,"
<http://www.research.ibm.com/history/>.
13. Ross Mayfield, "Wiki IT,"
Socialtext, 24 mai 2004,
<http://www.socialtext.com/weblog/040524wiki-it.html>.
14. Différents auteurs,
"AboutWikiNavigation
," Wiki Guide,
<http://wikiguide.coedit.net/AboutWikiNavigation>.
15. RossMayfield, "Wikis Are Beautiful",
Many-to-Many, 30 avril 2003,
<http://www.corante.com/many/archives/2003/04/30/wikis_are_beautiful.php>.
16. Elizabeth Lane Lawley, "Why
I Don’t Like Wikis," Many-To-Many, 26 avril 2003,
<http://www.corante.com/many/20030401.shtml#31542>.
17. Giles Turnbull, "Talking to
Ward Cunningham about Wiki," luvly, 6 avril 2004,
<http://gorjuss.com/luvly/20040406-wardcunningham.html>.
18. Différents auteurs,
"Mission Statement," WikiFish,
<http://www.seedwiki.com/page.cfm?doc=WikiFish&wikiid=1231>.
19. Différents auteurs,
"Twenty Questions," WikiFish,
<http://www.seedwiki.com/page.cfm?doc=Twenty%20Questions&wikiid=1231&wpid=78323>.
20. Différents auteurs,
"Mission Statement," WikiFish,
<http://www.seedwiki.com/page.cfm?doc=WikiFish&wikiid=1231>.
21. Différents auteurs,
"What’s Romantic about the Romantic Audience Project?"
Romantic Audience Project,
<http://ssad.bowdoin.edu:8668/space/What's+Romantic+about+the+Romantic+Audience+Project%3F>.
22. Différents auteurs,
"How Did Wiki Software Shape This Project?" Romantic Audience
Project,
<http://ssad.bowdoin.edu:8668/space/How+did+Wiki+software+shape+this+project%3F>.
23. Différents auteurs,
"In What Way Is RAP a Collective Study?" Romantic Audience
Project,
<http://ssad.bowdoin.edu:8668/space/In+what+way+is+RAP+a+collective+study%3F>.
24. Joe Moxley et al., "Why Use
Wikis to Teach Writing?" Teaching Wiki,
<http://teachingwiki.org/ow.asp?Why%20Use%20Wikis%20to%20Teach%20Writing%3F>.
25. Jill Walker, "Talk at
Brown," jill/txt, 5 décembre 2003,
<http://huminf.uib.no/~jill/archives/blog_theorising/talk_at_brown.html>.
26. HeatherJames, "My Brilliant Failure: Wikis in
Classrooms," Kairosnews, 21 mai 2004,
<http://kairosnews.org/node/view/3794>.
27. Différents auteurs,
"WikiCopyright," MeatballWiki,
<http://www.usemod.com/cgi-bin/mb.pl?WikiCopyright>.
28. Différents auteurs,
"CopyrightImpossibilityTheorem
," CommunityWiki,
<http://www.emacswiki.org/cgi-bin/community?CopyrightImpossibilityTheorem>.
29. Pour un panorama
compréhensible sur les questions techniques à
propos des wikis, regardez l’article de David Mattison,
"Quickiwiki, Swiki, Twiki, Zwiki, and the Plone Wars : Wiki as a
PIM and Collaborative Content Tool," Searcher: The Magazine for
Database Professionals, avril 2003,:
<http://www.infotoday.com/searcher/apr03/mattison.shtml>.
30. Voir James Farmer, "The
Wide World of Wiki: Choosing a Wiki for an Element of a Fully
Online Undergraduate Course," Incorporated Subversion, 10 juin
2004,
<http://radio.weblogs.com/0120501/2004/06/10.html>
;
Linda Schwartz et al., "Educational Wikis: Features and Selection
Criteria," International Review of Research in Open and Distance
Learning, April 2004,
<http://www.irrodl.org/content/v5.1/technote_xxvii.html>.
31. RossMayfield, "Wiki IT," Socialtext.
NDT1 Voir aussi à ce titre la page : CommunityWiki:LesWikisSontLaids
Discussion / Organisation de la traduction
Relecteurs et correcteurs / Merci à :
- ClémentPillias et OlivierSeres pour leurs premiers travaux de relecture et propositions de titres de la page.
MentionsLégales :
BrianLamb laisse cette traduction en CopyLeft (l'original restant copyrighté pour l'impression). Tous les relecteurs contributeurs/correcteurs sont les bienvenus pour transformer ce texte en ContenuMobile. -- ChristopheDucamp
BlogsActu.com - Encore un nouveau WikiBlog ! : " Posté par xtof le 21/11/2004 à 23:55:33 dans Actualités | PermalinkEncore un nouveau WikiBlog !: Pour un plein de traduction en cours"