Après cet effort-vidéo, j'y vois tout simplement des killer-applications pour paresseux :
trouver un professionnel dans un annuaire (par ex : trouver un électricien dans les "Pages Jaunes" en France.)
inscrire ses coordonnées -par ex celles de l'électricien- sur mon téléphone portable et/ou dans n'importe lequel de mes carnets d'adresses (web-app ou application de bureau).
A mon sens, un bel usage pour jouer et faire aimer le WebSémantique ? Et tout ça, même sur les gros sites web ayant eu la flemme de rajouter quelque balisage ayant du sens dans leurs données ;)
Pour les übergeeks, tous les liens et détails techniques ont été déposés sur ce billet des microformateurs.
Merci Albert.
Pour aller plus loin :
Promotion par l'exemple - 6 juillet 2007 - Yoan demeure aussi ouvert à vous développer des scripts-utilisateurs. (Suffit juste de lui pointer vos sites préférés).
NDT : Traduction en cours d'un article original publié le 26 avril 2008 par Denise Olson. Denise découvre ces formats et nous livre ici une très belle introduction pour présenter ce concept aux nouveaux venus. Son billet est aussi une bonne occasion de découvrir comment fonctionne la nouvelle implémentation de MyBlogLog. Seul le lien original fait référence.
Denise Olson : Une Introduction aux Microformats
Le HTML (Hyper-Text Markup Language) est le langage du Web. Il utilise des balises pour identifier le texte qui a besoin d'être graissé ou mis en italique ou qui devrait être affiché sous forme de liste à puces ou de citation avec une indentation. Grâce aux logiciels d'aujourd'hui pour bloguer et gérer des contenus, bon nombre d'entre nous ne voyons ou ne “tripotons" jamais le code HTML lorsque nous écrivons ou postons nos commentaires.
Bien que le HTML fasse que nos contenus soient plus faciles à lire pour l'oeil humain, ce n'est encore qu'un ensemble désordonné de caractères pour les ordinateurs qui gèrent le web. Bien sûr, les moteurs de recherche font un travail extraordinaire pour trouver les combinaisons spécifiques de caractères afin de nous les indiquer. Mais les moteurs n'ont pas la moindre idée de ce que ces caractères représentent. Du fait qu'il y ait en ligne de plus en plus d'informations utiles et intéressantes, il y a là un besoin d'avoir un moyen pour que les ordinateurs gèrent ce contenu afin de le reconnaître pour ce qu'il est.
Un effort venu "du bas" a démarré pour développer un ensemble de standards d'attributs qui peuvent être ajoutés aux balises existantes du HTML afin d'identifier l'item de contenu dans les balises. Ses résultats sont appelés les microformats. Voici un exemple très simplifié de ce que peuvent faire les microformats.
Leçon rapide de HTML . . . Remarquez que chaque item de contenu est entouré par une paire de balises - les “div” et “/div”. Ceci dit à l'ordinateur d'appliquer un certain type de mise en forme à tout le texte contenu dans l'ensemble de balises. Le code apparaît sur votre page web comme suit :
Un humain reconnaîtra immédiatement ceci comme les nom, société, numéro de téléphone et adresse du site d'une personne. Pour un ordinateur, c'est un paquet de texte et une URL liée. Maintenant, ajoutons quelques attributs à ce même code HTML et les choses changent drastiquement.
En utilisant les mêmes balises HTML “div”, des attributs supplémentaires ont été ajoutés pour dire à l'ordinateur de non seulement la façon de mettre en forme ce contenu, mais aussi quels types d'information sont contenus dans les balises. Et du fait que ces attributs n'ont aucun impact sur l'objectif de rendu visuel du balisage HTML, l'oeil humain verra encore exactement le même rendu visuel que celui dans l'exemple original.
Comme vous pourriez l'imaginer, l'idée a vraiment du succès - il est temps ! Il existe des microformats standards pour plusieurs types d'information - information de contact (hCard), évènements (hCalendar), critiques (hReview), curriculum-vitae (hResume) et même les relations sociales (XFN). Notre communauté trouvera le standard de citation proposé particulièrement intéressant. Vous pourrez voir les détails de ces standards sur Microformats.org.
Mettre en Oeuvre les Microformats
Maintenant que vous avez une compréhension basique du concept, je suis sûre que vous êtes en train de penser que ce truc ne vous concerne absolument pas. FAUX ! A moins que vous ne soyez du type geeky qui aime mettre les mains dans le code, vous n'avez besoin de rien faire. D'autres l'ont déjà fait pour vous. De plus en plus d'applications et de systèmes Web sont en train de vous placer des microformats pour que vous puissiez les utiliser. Voici un exemple :
Beaucoup de blogueurs utilisent MyBlogLog pour se connecter à d'autres blogueurs et pour se suivre les uns les autres. Vous verrez mon widget dans la barre latérale. Si vous cliquez sur mon profil, vous verrez une information personnelle similaire à l'image du dessous.
Il y a deux icônes à côté de la photo. Sur la gauche, c'est l'icône de la vCard et sur la droite l'icône de la hCard. Si vous cliquez sur l'icône vCard, vous pourrez télécharger une vCard de mon information de contact que vous pourrez ensuite importer à l'intérieur de votre Outlook, Thunderbird, Carnet d'Adresses ou n'importe quelle application qui utilise les vCards. Les vCards existent depuis un bon moment et fournissent un moyen de migrer l'information de contact d'une application de bureau à une autre. Si vous cliquez sur l'icône hCard, un écran d'information de contact apparaît, similaire à celui là.
Ce que vous verrez véritablement dépend de votre relation envers moi. Hein ? Relation ? Comment fait MyBlogLog pour suivre les relations ? Quand vous ajoutez un autre membre de MyBlogLog comme un contact, il vous est demandé d'identifier cette personne là comme un contact, un ami, un membre de la famille ou un fan. Dans votre profil, vous définissez quels sont les items d'information que vous voulez inclure et qui peut voir chaque type. Par exemple, vous pourriez choisir de ne rendre votre adresse e-mail visible qu'à votre famille et à vos amis. Quand vous identifiez votre relation vers chaque contact, vous l'ajoutez à votre voisinage. MyBlogLog utilise le microformat de réseau social (XFN) pour gérer cette information et rend ainsi possible les affichages individualisés.
Un autre exemple est l'extension Firefox appelée Operator. Elle permet aux utilisateurs de profiter du contenu microformaté pendant que vous naviguez sur le Web. En utilisant Operator, vous pouvez ajouter rapidement une information de contact provenant d'un profil MyBlogLog (ou tout autre microformat présent) à vos Contacts Yahoo! (qui est aussi conscient des microformats). Remarquez qu'Operator peut être aussi utilisé pour afficher des cartes.
Ce ne sont que quelques exemples de la beauté des microformats. Il en existe beaucoup d'autres et la liste continue à grandir. Du partage de l'information de contact, en passant par la recherche d'endroits sur les cartes, jusqu'au suivi des relations, les microformats font ça de façon simple mais très fonctionnelle. Maintenant que vous savez ce que c'est, étudiez les manières dont vous pourriez en tirer profit pour vous aider dans vos efforts de recherche et de réseautage.
Juste à temps pour le Social Graph Foo Camp d'O’Reilly ce week-end, Google sort son API Social Graph. L'API accède publiquement aux pages disponibles et vérifie les relations entre elles.
Relations
Les relations dans ce cas sont basiquement juste quelques liens entre deux ou plusieurs sites web, même si elles doivent être marquées avec des formats XFN ou FOAF pour être indexées ; par ex. XFN consiste en un marquage d'attribut <rel> vers la balise <a> qui fournit ces valeurs pour décrire une relation :
acquaintance, friend, contact
me
co-worker, colleague
neighbor, co-resident
parent, child, spouse, kin, sibling
crush, muse, sweetheart, date
met
Tout spécialement les deux premiers points sont importants pour tirer profit du graphe social. Le premier est évident : mes amis et contacts. Même si le second - moi - est également important parce que les utilisateurs peuvent facilement lier vers leurs profils sur d'autres sites web. Les lecteurs qui font tourner un blog Wordpress sont probablement déjà familiers avec XFN parce que la blogroll peut être déjà marquée avec ces valeurs.
Est-ce que Google Possède Désormais mon Graphe Social ?
Ceci est la bonne nouvelle : non il ne le possède pas. C'est juste une API et rien n'est stocké sur les serveurs de Google. Tout le monde peut l'utiliser pour afficher les données de ses relations de n'importe quelle façon. Plaxo est la première société à utiliser l'API pour produire des profils publics d'utilisateurs plus alertes en agrégeant les données à partir de leurs fils d'actualités - Plaxo appelle ça Pulse. C'est juste un exemple sur la façon dont la donnée pourrait être utilisée, d'autres sociétés et individus suivront.
Juste un Pas
L'API de Google n'est juste qu'un premier pas pour faciliter aux développeurs la construction d'outils et de produits là-dessus. Pour les utilisateurs finaux, c'est encore une problématique plutôt technique. Ils doivent marquer les relations dans les billets de blog s'ils veulent vraiment déjà tirer profit de ça ; bon Di So à la rescousse Aussi dans la plupart des cas, ils doivent faire tourner leurs propres sites web ou blogs où ils peuvent ajouter ces relations. Aussi il appartient aux applications web existantes et aux réseaux sociaux de marquer les pages de profil et les listes d'amis.
Si vous préférez une explication visuelle de l'API regardez simplement la vidéo de Google présentée par Brad Fitzpatrick.
Présentation des Profils Publics ; Plaxo la première Application à Utiliser l'API Social Graph de Google
La plupart d'entre nous choisissent de partager publiquement toujours plus de nos vies sur le web, sur les blogs, Flickr et toute une collection de sites de contenus générés par les utilisateurs. Une conséquence à cela est que nos identités publiques deviennent de plus en plus fragmentées.
Naturellement, le fait de donner aux utilisateurs la possibilité de créer un profil public unifié – enrichi de quelques-uns (ou tous) de leurs flux de contenus dans Pulse – était quelque chose sur notre plan de route produit prévu pour plus tard cette année.
Mais une collaboration entre notre collaborateur Joseph Smarr et Brad Fitzpatrick de Google a considérablement accéléré l'échelle-temps. Nous avons sauté sur l'occasion quand nous avons eu la chance de faire que nos pages de profils publics servent d'exemple de vaisseau amiral des choses rendues possibles par la nouvelle API Social Graph de Google juste sortie une heure avant. (Voir couverture sur TechCrunch and ZD Net.) Pulse utilise l'API pour faire en sorte qu'il vous soit facile de rassembler les différentes URLs qui vous appartiennent sur le web public et les utilise pour créer une identité publique unifiée que vous contrôlez.
Comme vous pouvez le constater dans l'écran ci-dessus, c'est une toute nouvelle forme de profil public pour le Web Social. La page n'est pas statique ; elle est constamment enrichie par le flux agrégé du contenu que vous créez partout sur le web.
Les profils publics sont une fonctionnalité complètement opt-in. Vous avez une maîtrise finement granulée de quel contenu et quelle information vous incluez. Et parce que les pages sont taguées avec les microformats appropriés, vous pouvez utiliser votre profil public Plaxo pour déclarer votre identité publique d'une manière qui soit lisible par Google et d'autres sites. Le résultat est que vous avez le contrôle et la portabilité de votre identité publique.
C'est juste une première version. Attendez-vous à nous voir investir beaucoup plus dans cette aire durant les semaines à venir.
Pour installer votre profil public, allez sur Pulse, puis cliquez sur Mon Profil tout en haut. Puis, sur la barre latérale à main gauche, cliquez sur Public Profile.
C'est génial de voir les briques de construction du Web Social s'assembler si rapidement !
Billaut a eu la gentillesse de me recevoir vendredi dernier pour présenter succinctement les MicroFormats :
Comme à l'habitude, un moment très agréable pour faire de l'auto-promotion en me basant sur un exemple du vrai monde, à savoir la carte de visite formatée d'Olivier, jeune entrepreneur brillant présenté récemment sur Horizon-Entrepreneurs.
Ce fût aussi l'occasion de partager un déjeuner à la cantine de Pébereau pour croiser le fer avec deux personnages passionnants prêts à prolonger tout brainstorming sur quelques discussions sémantiques :
Philippe Legrand - Directeur Général de Manche Numérique. (flairé une vision réseau social Manche ?)
Yves Bayart - Directeur de la Prospective au Groupe 3 Suisses International. (flairé un pilote pour microformater le catalogue produits ?)
Pour action, deux belles propositions explicites et réalisables à court terme ont été proposées par JMB :
Tous les microformat(eur)s sont attendus au billaut-show pour une chronique mensuelle sur l'actualité des usages sémantiques. Avis aux amateurs et autres entrepreneurs...
Jean-Michel souhaiterait microformater son Billaut-Show. De mon point de vue, ce doit pouvoir être facile de l'aider en commençant petit. Et ce serait un joli pas en avant pour soutenir le développement des microformats en Gaule.
Esquisse de Plan de Route :
Pour la première proposition ce ne doit pas être très difficile. François est déjà inscrit en liste d'attente pour présenter les coulisses microformatées de JobiJoba. N'étant pas codeur, j'ai plus de difficultés pour honorer seul et proprement la seconde proposition. N'ayant pas fréquenté la plate-forme typepad depuis quelques années, l'appel est lancé :
Quelques détails techniques en passant sur le site Horizon-Entrepreneurs présenté dans la vidéo. Motorisé par WordPress, la "customisation" a été réalisée par Samuel de Crea-Networks. Tous les microformats (hCard en pied de page, hCards au pied des nouveaux billets) sont pour le moment saisis à la main. Sam est actuellement en voyage d'études à la Réunion et ne nous a pas encore implémenté la solution, à savoir :
faire en sorte que HE puisse un jour prétendre être CHIC : commencer par faire que ce site puisse valider en XHTML 1.0 strict.
intégrer une interface utilisateur permettant à n'importe quel futur correspondant régional de saisir automatiquement des cartes de visite d'entrepreneurs. Et ce sans nous obliger à entrer le code à la main ;-)
Si vous avez une idée, si vous êtes web-designer, nous serions avec Samuel très preneurs de conseils et/ou talents pour itérer ces micro-modifications structurelles ! Merci d'avance et si vous vous sentez d'avoir quelque nez sémantique, envoyez-moi un SMS avec vos coordonnées ou n'hésitez pas à transiter sur tout autre protocole de communication.
J'ai commencé à écrire ce billet le 8 août. Maintenant que Dave Recordon est chez Six Apart et qu'il blogue sur ces choses et que Brad Fitzpatrick a migré chez Google, j'ai pensé que je devrais en fait finir ce billet.
Je suis tombé fortuitement sur Tim O’Reilly, Brad Fitzpatrick et Dave Recordon
chez Philz hier pendant que je prenais un café. Ils parlaient de belles idées vraiment grisantes et de stratégies pour tirer les réseaux sociaux de quelqu'un à partir des nombreux réseaux sociaux existants et de les recombiner de telle façon qu'il soit très difficile de lancer de nouveau un réseau social fermé.
L'idée n'est pas neuve. Elle a été sûrement tentée de nombreuses fois, avec quelques efforts réussis à cette heure pour la présenter en l'état. Je pense que Brad et Dave pourraient être sur quelque chose avec
leur approche, néanmoins cela soulève une question importante :
une fois que vous avez obtenu un réseau social portable, vous en faites quoi ?
Dans ce billet coup d'envoi, Brian a posé le problème de la fatigue du réseau social en partant de :
Création d'encore un autre login/motdepasse à gérer
Besoin de saisir de nouveau l'information de profil pour les nouveaux services
Besoin de chercher et ajouter à nouveau les contacts de réseaux sur chaque nouveau service
Besoin de réinitialiser les préférences de notification et d'intimité pour chaque nouveau service
Capacité de gérer et d'ajouter de la valeur à ces réseaux à partir d'un flux central app/travail
Je pense que ces points sont les lignes de conduite fondamentales derrière le survoltage actuel du progrès dans les services d'identité orientés-utilisateur à l'opposé de la tendance vieillissante des services web orientés réseau. Si Eric Schmidt pense que le Web 3.0 sera fait
de petites pièces vaguement jointes et “dans les nuages”, ma conviction, en revenant en arrière à mon passé sur Flock, est que de disposer d'identifiants cohérents pour la même personne dans de nombreux réseaux, services ou applications va devenir fondamental pour capter la prochaine évolution en cours du web.
Tim s'est assuré durant notre discussion qu'à un moment dans l'histoire informatique, les bases de données SQL embarquaient les permissions d'accès dans la base de données elle-même. Dans les temps modernes, les contrôles d'accès ont été détachés des données et sont gérés, maintenus et fédérés sans considération pour les données en elles-mêmes, permettant un hébergement de nouvelles fonctionnalités et de stabilité en ajustant tout simplement l'architecture du système.
Si nous déconnectons les personnes et leurs identifiants des réseaux qui les définissent actuellement, nous commençons à migrer vers une plus grande granularité de contrôle de la vie privée à travers des mécanismes comme les listes blanches sociales globales et
les blocs de listes d'amis. Cela signifie aussi que les individus peuvent solliciter des services à construire qui serviront leur graphe social unique à travers
n'importe quels sites et domaines (un peut comme une empreinte digitale de vos connexions de relations), plutôt que d'être restreint à la liberté limitée dans les réseaux verrouillés comme Facebook.
Et pour finir, cela permet de partager du contenu et des médias avec quiconque que vous choisissez, et ce indépendamment du réseau sur lequel ils sont (tout comme l'email aujourd'hui, où vous pouvez envoyer à quelqu'un sur Yahoo.com un email provenant de Gmail.com ou même Hotmail.com,
et ainsi de suite, mais avec des contrôles de contacts plus jolis). Le résultat est que le chemin de traverse du réseau social de quelqu'un pourrait être aussi complet (ou discret)
comme on le choisit, et que plutôt que de le gérer d'une façon orientée-réseau, vous le géreriez de façon centralisée tout comme vous le faites pour votre listes d'amis sur messagerie instantanée,
et qu'il vous suivrait sur n'importe quel site que vous visitez.
Ainsi, cela devient quelque chose comme un refrain dans le conseil que nous avons donné récemment à nos clients, sur le fait qu'ils devraient réfléchir très sérieusement aux fonctionnalités sociales qu'ils devraient (et ne devraient pas) intégrer directement à l'intérieur de leurs sites. Plutôt que d'imaginer qu'ils devraient construire ce dont dispose Flickr ou de réfléchir aux fonctionnalités de Facebook qu'ils devraient absorber, la meilleure question selon moi est d'imaginer que dans les 6 à 8 mois à venir (pour les early adopters tout du moins) il va y avoir une migration de ces réseaux portables. Là où les basiques seront surtout bien mieux couverts par des solutions existantes et n'auront pas besoin d'être reconstruits. Où chaque nouveau site et tout spécialement ceux avec une fonctionnalité spécifique comme TripIt (disclosure : nous avons conseillé TripIt) auront moins besoin de se concentrer sur la construction de leurs réseaux sociaux, et plus sur la façon dont la fonctionnalité sociale pourra supporter sa compétence-clé.
Nous en sommes encore aux premières étapes pour reconnaître et identifier les composants de ce problème. A ce stade, le wiki Microformats
dit :
Pourquoi est-ce que chaque communauté de réseau social vous amène à :
saisir de nouveau vos informations de profil personnel (nom, email, anniversaire, URL etc.) ?
Aussi connu comme le “problème de la fatigue des réseaux sociaux” et le “problème de maintenance/mise à jour de réseau social”.
A cette heure, il me reste à être convaincu que c'est un problème dont souffre le “reste du monde” et ce au delà des geeks sociaux, mais je pense vraiment que la situation
peut être grandement améliorée même pour les types qui sont habitués à abandonner leurs profils quand ils oublient leurs mots de passe.
D'un côté, le monde aujourd'hui est trop orienté-réseau et non orienté-personne. Alors que je pense vraiment que les personnes devraient pouvoir avoir plusieurs personas en ligne (professionnel, loisirs, hobby, famille et ainsi de suite), je ne pense pas que cela signifie qu'elles devraient avoir ces personas installés pour elles sur les réseaux qu'elles rejoignent. Au lieu de faire ainsi, elles devraient maintenir leurs multiples personas comme des identifiants séparés : adresses email, adresses de MI et/ou URLs de profil (par ex. les OpenIDs). Ceci permet une séparation commode fondée sur la façon dont les personnes se matérialisent déjà elles-mêmes en ligne.
Les projets comme NoseRub et même les plus petits ajouts d'identifiants-hors-site sur des sites comme Digg, Twitter et
Pownce admettent aussi que ce que les membres pensent d'eux-mêmes comme étant plus multi-facettes que tout ce peut indiquer une URL unique.
C'est une bonne chose. Et c'est là où a besoin d'aller l'informatique sociale.
Nous avons besoin d'arrêter de construire des toiles d'araignées indépendantes d'activité sociale sticky et mises en silo. Nous avons besoin d'arrêter de combattre la nature du web et d'adopter le design d'identifiants ressources uniformes pour les personnes.
Nous avons besoin d'un agent utilisateur qui comprenne véritablement ce que signifie être une personne en ligne. Une personne avec des amis, des contacts, des ennemis, avec plusieurs personas et surfaces et ambitions et ces agents utilisateur du web social on besoin de comprendre que même si nous vivons sur beaucoup d'endroits distincts sur le Web et interagissons avec bon nombre de services différents, que nous, en tant que personnes, aurons encore besoin d'un "viewport" à travers lequel nous comprenons le monde.
Jusqu'à ce que les réseaux sociaux comprennent cette réalité et commencent à l'adapter, le problème que Dave est en train de décrire ne va faire que se poursuivre pour devenir encore pire pour de plus en plus de personnes jusqu'à ce que véritablement, le problème de fatigue de réseau social se répande au delà du cercle des geeks sociaux et commence à tailler dans les lignes de bas de bilan des sociétés qui s'appuient sur la régularité de fréquentation des "télégobeurs accros".
Même si je veux toujours et continuerai à parier sur le web ouvert, nous sommes en train d'atteindre un point d'inflexion où quelques conceptions fondamentales du Web (et des réseaux sociaux) ont besoin de changer. Heureusement, si nous les geeks avons notre chemin, ce sera probablement pour l'amélioration générale de la chose globale.
Dans le monde des wikis, nous avions l'habitude d'appeler ce concept "Une Fois et Une Seule Fois !" Puis en novembre dernier, Jeremy Keith lançait l'idée sur son journal sur son billet Twittering :
Voici ce que je veux : quand je vais sur le dernier site de réseau social à la mode, je veux qu'il me demande mon URL. Puis il peut partir et récupérer ma hCard et ma liste XFN. Un formulaire pré-rempli pour mes détails et une liste pré-remplie de contacts potentiels peut ensuite m'être présentée.
Cette réflexion paraît une très belle voie pour mettre fin pour de bon à tous ces problèmes. Avis à tous les designers de réseaux sociaux francophones, n'hésitez pas à venir les aider !
Et pour finir si vous êtes fan d'OpenID, lisez aussi cette première traduction d'un billet de Scott Kveton qui prédit aussi que dans un futur très proche, vous n'aurez plus besoin de galoper sur les sites de réseaux sociaux : Chaque site web aura sa brique de réseau social intégrée.
Si vous êtes là et avez passé un peu de temps dans certains recoins du Web, vous aurez entendu parler des Microformats : Des usages intelligents du HTML qui ajoutent une lisibilité-machine aux pages web de tous les jours tout en préservant une lisibilité-par-les-êtres-humains. Les MicroFormats permettent aux outils de faire plus de sens à vos pages web, tout en ne modifiant pas d'un poil l'apparence visuelle pour les visiteurs de votre site.
Aujourd'hui, nous sommes heureux d'annoncer que nous ajoutons le support du microformat hCard aux résultats de la Google Maps. Pourquoi devrions-nous nous préoccuper de ces types de changements invisibles à notre HTML ? En marquant nos résultats avec le microformat hCard, votre navigateur peut facilement reconnaître l'adresse et l'information de contact dans la page, et vous aider à la transférer plus facilement que ce soit vers un carnet d'adresses ou un téléphone. Les utilisateurs de Firefox peuvent installer l'extension Operator ou Tails ; les utilisateurs d'IE ou de Safari peuvent utiliser un de ces bookmarklets.
Si vous êtes sur un Mac et voulez exporter un résultat de recherche vers votre carnet d'adresses, voici à quoi ça ressemble :
Utiliser les Microformats dans votre applications de cartes avec l'API Maps
Vous pouvez tirer tous les avantages des microformats pour vos propres applications cartographiques si vous modifiez votre HTML pour qu'il contienne les classes nécessaires de la hcard. Dans cet exemple simple, nous avons modifié l'info-fenêtre pour qu'elle contienne une adresse formatée en hCard. Le code pour ça est comme suit :
... ce site personnel est un terrain de jeu expérimental et ne se veut pas un modèle à suivre pour être CHIC. En bricolant un peu, il pourrait naturellement le devenir. Mais n'étant pas web-designer, j'essaierai durant les prochains mois de trouver du temps pour rejoindre la communauté des utilisateurs de Viabloga afin de tenter de reprendre la main sur le gabarit xhtml et le rendre plus conforme aux bons vieux standards du Web. En attendant, toutes les expériences des microformats sont désormais déroutées sur la communauté des microformats où nous amorçons un premier groupe francophone de passionnés prêts à soutenir l'effort.