Pas trop le moral pour écrire quelques mots ces temps-ci. Petit coup de grisou passager imputable à beaucoup de choses personnelles, une surcharge d'information, un ordinateur un peu à bout face à une installation massive d'applications diverses pour m'essayer au montage vidéo. Bref, il était temps de purger sérieusement l'agrégateur de fils web pour ne retenir que quelques articles à lire calmement (pour action-traduction). Dans le tamis, une belle métaphore exprimée par Ross Mayfield en août dernier à propos de la mutation de nos comportements sur le web. Désolé pour cette traduction effectuée à la hâte qui méritera sûrement quelques corrections. Mais je la glisse ici pour mémoire dans le cadre d'un reconditionnement pour nos futures réunions de réflexion pour amorcer le projet de GénérationP.
Hier Alex Pang a tenu une conversation fascinante sur une réunion en open space traitant de l'utilisation du terme Cyberspace. La notion de l'internet comme un lieu semble se dégrader. Alex produira probablement une article bien mieux argumenté à ce propos et je devrais le récupérer dans le canal du Doc ou de David Weinberger, mais voulais partager quelques pensées.Clay Shirky a inventé le terme "Social Software" quand il a trouvé que le groupware ne prenait pas en considération l'activité de formation de groupe tant dans les espaces consommateurs et entreprises et augmentant l'interaction dans une pièce (par ex. les Meetups). J'utilise intentionnellement le mot augmenter, car la plus grande innovation du Web durant les deux dernières années n'a pas été à propos de technologie ou de productivité personnelle, mais bien de l'amélioration de nos capacités à agir avec des groupes.
La GénérationNet compare les ordinateurs à une porte et non à une boîte. Quand il sont dessus, ils ont de 5 à 7 fenêtres de messagerie instantanée ouvertes et de multiples onglets dans différentes communauté. Chaque communauté fournit un moyen d'être, d'exprimer des facettes de son identité tout en s'engageant dans une activité. La plupart des activités sont centrées autour d'objets pour épingler des histoires et tenir des conversations. Ils ne vont pas dans des endroits, c'est plus comparable au fait qu'ils augmentent leurs présences dans le monde réel. Avec une mobilité accrue, ils touchent des groupes pour ce dont ils ont besoin sans ce soucier de savoir où ils se situent et ce qu'ils font. Ils Google, Flickr, Blog, contribuent à Wikipedia, Socialtext, Meetup, postent, s'abonnent, nourrissent, annotent et par dessus tout partagent. En d'autres mots, le web devient de plus en plus bien moins une question d'endroits, de places et autres mots, mais devient un web de verbes.
(source Ross Mayfield - fin août 2005)
Grosse semaine à venir et dimanche studieux à prévoir. NormandieCarnet lundi soir où je me réjouis d'avance de faire la route avec MarioAsselin et quelques joyeux wikistes pour infiltrer les blogueurs normands. Mardi matin, une présentation ala powerpoint dans le cadre d'une prospection pour une intervention sur une mission de coaching/développement de l'image/réputation d'un avocat sur les terres numériques. Mercredi, intervention matinale (non défrayée avec un tarif pour les participants de 1145 euros/jour ! grrr.) avec BenoîtDesavoye pour un séminaire organisé par Stratégies sur le marketing des tribus et nouvelles communautés. Occasion de croiser quelques bonnes tronches comme MichelMaffesoli qui interviendra sur le décodage des comportements de consommation des communautés. Opportunité de déjeuner avec FrançoisRondeau qui nous expliquera quelques éléments marquants de la stratégie d'Apple sur l'Ipod, etc.
En somme, ce ne sont ni les idées, ni le travail, ni les contacts qui manquent. Tout juste un gros bug qui reste toujours à résoudre : un porte-monnaie bien vide. Des pages-projets qui s'empilent et s'incrémentent sur un nouveau wiki-muré. Et toujours pas eu l'occasion de créer la page facturation !
Bon j'arrête de me plaindre. Si vous voulez des idées sur la façon dont nous architecturons notre wiki-fermé de gestion de projets, venez nous voir mardi soir le 27 septembre à la WikiSchool Paris à partir de 19h30.
Il y a un nom pour la surcharge d'information.
Infobésité.